Il ne fait aucun doute que le coût de l’immobilier est l’un des sujets les plus discutés en Israël, que ce soit parmi les politiciens ou parmi le peuple. C’est un sujet douloureux quand on sait que près de 80% des israéliens moyens ne peut aujourd’hui se permettre d’acheter un bien immobilier.
Les prix ont tellement augmenté ces dix dernières années que certaines villes sont tout simplement devenues inabordables pour tous sauf les plus riches, qu’ils soient citoyens, nouveaux immigrants ou étrangers.
Depuis la loi sur la redevance pour les propriétaires multiples (impôt sur le 3ème bien), il y a bien eu une légère diminution des prix d’achat de biens immobiliers, mais par contre les prix des loyers pour la location sont en augmentation chaque mois un peu plus.
Une chose à savoir, est que la Cour Suprême est en train d’étudier la loi de l’impôt sur le 3ème bien, du fait de certains processus faussés ou non respectés, néanmoins cela va encore prendre du temps d’ici que l’on sache si cette loi va être annulée ou non. En fait ce qui se passe aujourd’hui est une diminution des ventes ainsi qu’une augmentation des prix.
Le ministre des Finances Moshé Kahlon a instauré une stratégie de promotion pour des « prix ciblés », c’est-à-dire des appartements aux prix moins élevés que ceux du marché et qui sont octroyés suivant une loterie à laquelle les citoyens peuvent participer s’ils répondent à certains critères de participation.
Il s’agit en fait de terres gouvernementales que l’était vend à des promoteurs à conditions qu’ils mettent en avant ces projets auprès les israéliens qui ne possèdent pas d’autres biens immobiliers dans le pays. Le problème est que premièrement ce projet ne prend pas en compte les israéliens ayant déjà un bien mais désirant le vendre pour en acheter un plus grand, ou encore les investisseurs, et deuxièmement cela cause une pénurie de biens à l’achat.
En tout et pour tout on constate que quelle que soient les tentatives pour faire baisser les prix de l’immobilier elles ne réussissent que temporairement et pas à long terme.
Pour l’instant les analyses pointent sur des prix restants assez stables, du moins sur le moyen terme, ceci dû au fait que la demande est grande mais l’offre très insuffisante. Sur le long terme les analyses pointent vers une continuation de l’augmentation des prix dans le centre, surtout à Tel Aviv et ses environs ainsi qu’à Netanya, mais à une diminution légère dans les autres parties du pays.
En ce moment il est clair que pour les familles jeunes et nouvelles, l’acquisition d’un appartement que ce soit à acheter ou à louer dans Tel Aviv et les environs est presque impossible à cause des prix élevés et des salaires trop bas. Cela pose bien des problèmes du fait que beaucoup travaillent dans la ville et donc sont obligés de voyager, parfois pendant des heures, pour pouvoir arriver à leur travail.
Il ne nous reste plus qu’à attendre et à voir si dans le futur le gouvernement réussira à instaurer des changements qui permettront de réduire les prix de l’immobilier en Israël.