Avec les fluctuations des devises étrangères comme l’euro et le dollar, en Israël, les mêmes fluctuations ont aussi eu lieu dans le domaine de l’immobilier, ce qui était à prévoir. Bien entendu si l’euro était à égalité avec le dollar, 1€ = 1$, cela pourrait être bon pour tout le monde, mais même dans ce cas cela prendrait du temps pour que les effets se fassent sentir, en Israël et dans le monde entier. Actuellement l’euro a carrément dégringolé puisqu’il a perdu quelques 13% sur sa valeur et ceci depuis seulement trois mois, depuis le début de l’année 2015, ce qui le mène à son point le plus bas depuis 12 ans. Par contre le billet vert de son côté grimpe rapidement ces derniers mois, ce qui reflète sans aucun doute l’amélioration de la santé de l’économie américaine, mais cela a des répercussions directes et pas forcément bonnes sur l’économie de nombreux pays émergents comme le Mexique, la Turquie, le Brésil, l’Indonésie ou encore l’Afrique du Sud et la Russie, où la monnaie du pays en question a subit une plongée face au dollar. Tout cela n’augure rien de bon pour l’économie mondiale future en général puisqu’elle a toujours été le mieux alimentée par des dollars bon marché.
Mais qu’est-ce que ces fluctuations de devises ont-elles à faire avec l’économie en Israël vous vous demandez ? C’est simple, elles influencent directement et profondément le domaine de l’immobilier. Heureusement si d’un côté avec la chute de l’Euro les achats d’habitations en Israël, qui avaient été mis en stand by pendant une période assez courte, reprennent du poil de la bête malgré la faiblesse de l’euro et remontent lentement à leur niveau normal, de l’autre côté avec le dollar qui est à presque 4 shekels, les biens s’achètent soudain comme des petits pains dans tout le pays et plus seulement dans le centre.
Les prix de l’immobilier ont flambés depuis plusieurs années et cela signifie que pour l’israélien moyen il devient de plus en plus difficile d’acheter un logement quel qu’il soit. Pour les étrangers ou les nouveaux immigrants ayant fait leur Alya par contre ce sont souvent les fluctuations de l’euro et du dollar qui leur permettent de faire l’achat du bien qu’ils désirent. Il y a énormément de demandes, si possible même plus que d’offres, et si les appartements sont devenus plus chers à Tel Aviv, les gens achètent tout simplement plus dans d’autres villes, ce qui n’est pas plus mal ni pour eux ni pour le pays lui-même. Rien que pour ne donner qu’un exemple, le même appartement de 4 pièces coûterait entre 4 et 6 millions de shekels à Tel Aviv alors qu’il ne coûterait qu’entre 1.5 et 1.7 million de shekels à Bat Yam qui n’en est éloignée que de quelques kilomètres.
Les agences immobilières sont de plus en plus inondées de demandes et se démènent pour satisfaire leurs clients. La plupart d’entre elles sont d’accord pour dire que cette tendance ne vas pas changer dans un futur proche. C’est maintenant qu’il faut acheter avant que les prix ne montent encore beaucoup plus, ce qui ne va pas manquer d’arriver.