En ce 1er septembre 2015, ce ne sont pas moins de 2900 Olim (nouveaux immigrants), dont 1200 français, qui font leur première rentrée scolaire dans les établissements israéliens. Parmi eux, un peu plus de 350 qui entreront en première classe, kita Aleph. Il est compréhensible que les parents soient encore plus nerveux que les enfants eux-mêmes, car ils se font des soucis quant à la réaction de leur progéniture lorsqu’elle sera engloutie dans une foule d’enfants et de professeurs parlant tous hébreu.
Il est certain que cela ne sera pas facile au début, mais bien sûr, tous les débuts sont difficiles ! Heureusement pour tout le monde qu’en ce qui concerne les enfants les choses s’arrangent en général beaucoup plus vite que pour les adultes, et ceci est un fait établi, pas un espoir.
Israël a une longue et une profonde expérience d’accueil pour les nouveaux immigrants et durant tout l’été de nombreuses initiatives ont été lancées dans la plupart des villes pour aider les Olim français, surtout les enfants, à s’acclimater au pays, à ses citoyens et à sa mentalité. Des colonies de vacances ont été organisées y compris des apprentissages de l’hébreu, mais aussi des excursions dans le pays et diverses activités sociales afin de permettre aux enfants de faire connaissance via le plaisir avec leurs futurs amis, les enfants israéliens. De plus le ministère de l’Education, (dirigé par Naftali Benett) et celui de l’Alya et de l’Intégration, (dirigé Zeev Elkin), se sont rencontrés afin de mettre au point une collaboration étroite dans le but d’aplanir tout problème concernant les élèves immigrants.
Le fait en soit qu’il y a une grande croissance de l’Alya en Israël est excellent, mais il faut veiller à ce que l’intégration des nouveaux immigrants se fasse sans heurts et rapidement, ce qui n’est pas forcément facile. Non seulement la société israélienne mais aussi tout le système éducatif israélien doivent y mettre du leur pour pouvoir surmonter les difficultés qui surgiront certainement, cela signifie que tout un chacun doit faire son possible pour aider quand il le peut. C’est le moment où jamais de montrer de la compréhension, une grande ouverture d’esprit, de la patience et de la tolérance, et ce des deux côtés, celui des israéliens et celui des nouveaux immigrants.
La chose la plus importante est surtout d’encourager les enfants à se faire des amis parmi les israéliens, non seulement afin d’améliorer leur hébreu mais aussi afin qu’ils aient un réseau de soutien parmi les élèves à l’école. Mais attention, n’arrêtez pas de parler en français avec eux à la maison, il est important pour eux de préserver leur culture et langue maternelle pour pouvoir converser et garder un contact étroit avec leur famille et amis, si ceux-ci ne vivent pas en Israël. Aidez-les à faire leurs devoirs, encouragez-les à regarder des émissions en hébreu à la télévision, proposez leur d’inviter des amis israéliens à la maison et s’ils sont invités poussez-les à accepter l’invitation. Il n’y a rien de mieux pour leur intégration que le contact quotidien avec leurs pairs et ce pas seulement à l’école.
Bonne chance à vous tous, nouveaux élèves en Israël, avec tous nos vœux de succès pour chacun d’entre vous !